Finaliste hier du tournoi d’Helsinki, Christophe Guenot ira aux JO de Londres avec son frère Steeve. Ouf ! Le clan Guenot est au complet.
C’était le tournoi de la dernière chance. C’était surtout pression maximum pour Christophe Guenot qui, après ses deux échecs à Sofia et à Taiyuan, n’avait déjà plus le droit à l’erreur hier à Helsinki.
Et de faux pas, l’aîné des Guenot (33 ans) n’en a pas commis hier à la Valtti Areena d’Helsinki. Même lorsqu’il s’est retrouvé seul, opposé à tout un peuple lors de son quart de finale face à l’icône locale, Enri Esco Valimaki, le Français ne s’est jamais laissé submerger par la pression.
Froid comme une lame, il réglait son compte au Finlandais par tombé dans un silence de cathédrale. Ne lui restait alors plus qu’un dernier obstacle à franchir pour s’ouvrir les portes de la finale. Mais pas des moindres, s’agissant du Chinois Wang Bingxuam.
Bousculé dans la première manche, le Français remettait les pendules à l’heure (3-3) dans la deuxième avant de forcer la différence aux points (5-3). Ouf !
Sa finale – perdue – face au Lituanien Alexandr Kazakevic n’était, dès lors, plus que péripétie. Le sociétaire du Paris CL tenait sa qualification pour les Jeux (ndlr : les deux finalistes de chaque catégorie étaient qualifiés) et c’est tout ce qui importait.
« Heureux pour mon frère »
Cinquième Saône-et-Loirien – voir ci-contre – qualifié pour les Jeux, Christophe Guenot devient ainsi le cinquième lutteur tricolore à décrocher son sésame olympique après Didier Païs (libre, 60 kg) et les spécialistes de la gréco-romaine, Tarik Belmadani (60 kg), Mélonin Noumonvi (84 kg) et bien sûr Steeve Guenot (66 kg).
Inséparables sur toutes les grandes compétitions, les deux « frangins » terribles révélés à Pékin par leur doublé (or pour Steeve, bronze pour Christophe) seront donc à nouveau réunis à Londres. Et c’est tant mieux. « Je suis très heureux pour mon frère et fier de pouvoir, à nouveau, représenter en famille la France aux Jeux Olympiques » réagissait, sitôt la bonne nouvelle connue, Steeve Guenot.
Et si l’histoire n’était qu’un éternel recommencement ?