Vivre ensemble : la lutte comme métaphore de la vie des migrants mais aussi comme vecteur d’intégration
Depuis plusieurs années, le club de lutte de Champforgeuil, près de Chalon-sur-Saône, porte une attention particulière à l’intégration des migrants primo-arrivants. Ils y trouvent un havre de paix et un accueil bienveillant.
A travers la lutte, de belles histoires d’amitié se nouent entre passionnés. C’est le cas au club de Champforgeuil, en Saône-et-Loire. Sur le tapis, peu importe les nationalités des pratiquants. Il n’y a que des lutteurs qui se respectent.
Le club de Champforgeuil accueille des migrants depuis plusieurs années, notamment en provenance des pays de l’Est. En Russie, Géorgie et Arménie, c’est un sport très populaire. Les champions sont de véritables stars adulées. La lutte peut donc être un vecteur d’intégration pour ces personnes qui l’ont certainement déjà partiquée dans leur pays. L’occasion aussi d’oublier, le temps d’un entraînement, ses soucis liés à l’obtention d’un titre de séjour ou du statut de réfugiés.
C’est le cas de Gazmen Roci qui a renoué avec sa passion de jeunesse. Il est très investi dans le club. Il a aussi transmis le virus à son jeune fils, Pablo.
France 3